Hydre Ent. vous présente « sauvez Willys, 1,2, 3 …4 ???? comment ça 4 ?????? »

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Au matin, quelque part dans le sud ouest[/b]

Bordel absolu, chaos d’enfer… Gwen revenant de sa trempette matinale tente se mettre de l’ordre dans cheveux dégoulinants, assise sur la marche pied d’une roulotte dont elle ne sait même plus qui en est le ou la propriétaire.

Des vociférations, des cris, du chech blev en veux tu en voilà…des départs dans la douleur, d’autre en catimini, des coups de gueule qu’elle ne comprend pas mais qui ne la regarde pas. Elle brosse encore, et longtemps alors qu’elle n’y passe d’ordinaire que quelques secondes à peu près aussi au fait de la coquetterie que certaines dindes le sont de l’intelligence. Des slips qui pendent, des jupons qui trainent…des cadavres de bouteilles diverses et variées, des plants de sauge décimés…C’est plus un campement. C’est un immense bordel.

Un mouvement au loin le râleur qui sort du campement, barda sur le dos, l’air de rien …Pas besoin de lui en dire plus, elle baisse la tête et peste intérieurement. Elle prise trop la liberté pour tenter de le rattraper, elle le connaît pas de toute façon. Mais ça en fait encore un…un ancien, un plot de la famille comme dirait la fille à l’oreille.

Elle fait le compte des saltimbanques présents, un à un et se résigne à en voir tant d’absents. Puis soudain la panique, absolue…Le chef ???????????? l’es où le chef ????????????Yeux exhorbités, souffle soudain trop court. Puis soudain elle se lève.
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NON MAIS C’EST PAS BIENTOT FINI CE BORDEL ?????????????????????????????????[/b]

Puis frappe à toutes les portes, rien à fichtre pour l’intimité des uns, des unes et des autres, même si elle doute qu’il ne se soit oublié à dormir ailleurs que dans son lit. Encore qu’avec cette saleté de printemps... Elle retourne le campement, le met à sac, retourne chaque jupon . Mais sans succès. Force est de constater, qu’ils ont perdu Willy…pis aussi Willy et cerise sur le gâteau….Willy.

Mais là c’est juste plus possible…Le râleur en moins, pas question de les laisser derrière. Elle ne réfléchit pas plus que ça et va recruter des costauds pour aller les récupérer, coute que coute. Fin si tout le monde est d’accord…pas gagné ça.

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Le soir…[/b]

Enfin…Dix en taverne, ça braille, ça chahute, ça actionne ou vérité à tout va, trop ou pas assez…Le chat qu’elle caresse sous la table, foutu chat…Manquait plus qu’un chat !!! Déjà un manque, mais l’urgence est au départ. Pensive elle tourne et vire autour de Faran en attendant les autres. La nuit est tombée depuis longtemps, il est temps…
Elle va pour grimper sur le rouan , hésite et descend, sous le feu d’une inspiration subite et file se glisser dans une des roulottes pour écrire un mot , un petit mot, tout petit, trop petit mais le temps presse…Mais faut bien quelqu’un pour s’occuper du chat. Comprenne qui veut, elle court et saute sur son cheval et le talonne, suivi d’une blonde à l’oreille, d’un tombeur à surveiller et de son ombre bombardée. Pour tenter de sauver Willys.

[b]Au matin, quelque part dans le sud ouest… [/b]

[i]Dimanche matin, grasse mat’…
Pas d’église ou autre bondieuserie, elle n’y a jamais mis les pieds sauf pour vider les troncs. Elle ne croit qu’en la parole du Dode, et encore quand elle la comprend, ce qui, il faut bien le dire, est de moins en moins fréquent. Surtout qu’en plus maintenant il chante.
Le seul mouvement perceptible dans sa roulotte est celui de l’édredon qui se soulève au rythme endormi de sa respiration. Elle est tellement enfouie sous les oreillers pour amortir tous les bruits du campement au matin que seules quelques mèches de cheveux dépassent, même l’oreille est cachée. Elle est bien, elle rêve… de châteaux, de bacs pleins d’eau chaude et de savon, de mets fins et gourmands servis à table, de lueur de bougies, de verres qui tintent, de vin de Bordeaux, de bottes neuves, de coffres remplis d’or, le grand luxe quoi…[/i]
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[color:1bf6=blue]NON MAIS C’EST PAS BIENTOT FINI CE BORDEL ?????????????????????????????????[/color][/b]

[i]La voilà assise dans son lit d’un seul bond, et c’est sans compter les coups frappés sur la porte de sa roulotte.[/i]

[b]Oh non, ca recommence… La dernière fois c’était juste un caprice de noble.[/b]

[i]Elle émerge encore endormie et entrouvre la porte pour voir Gwen, cheveux mouillés et mine défaite. Au loin, le vieux Vicomte part en ballade. De si bon matin, ce n’est pas son habitude, c’est plutôt l’heure à laquelle il rentre de ses virées nocturnes… Etrange ![/i]
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Oui Gwen ?[/b] [i]Sourire commercial du matin qui va bien.[/i]
[b]Tu apportes le journal et le p’tit dej’ ?[/b] [i]Tentative désespérée devant l’air inquiet de la blonde, même si elle connait déjà la réponse.[/i]
[b]Tu sais quoi, question réveil, tu vaux pas mieux que Bourgogne, sauf que lui au moins, il m’appelait Générale.
Hum... Non, Gwen, je dors toute seule… enfin je dormais…



Le soir…[/b]

[i]Elle essaie de se remémorer ce qui l’a amenée à suivre Gwen, avec les deux autres, sur la route la nuit, au lieu de rentrer tranquillement au campement. Elle a levé la main quand Gwen a dit "Il faut sauver Willy ! Qui me suit ? » .
Dix en taverne. C’était trop pour qu’elle arrive à suivre et elle s'est vite retrouvée perdue, d’autant plus que les séquelles du réveil matinal brutal se faisaient sentir.
Ça a commencé comme d’hab’, jusque là elle suivait encore...[/i]

[b]- Est-ce que sucer c’est tromper ?
[color:1bf6=olive]- Ça dépend ? Des pastilles de menthe ou de la sauge…[/color]
- Il est où le nœud ?
[color:1bf6=blue]- Il me faut des costauds…[/color]
- Pas les crevettes, et pourquoi pas !??
[color:1bf6=orange]- Avec des dents en or ? Tu n’y penses pas…[/color]
- C’est qui ce Willy ? Pourquoi on doit le sauver ? Ah bon … Y en a plusieurs ?
[color:1bf6=darkred]- Des mécréants j’te dis! [/color]
- Arrête j’ai peur ! Mais il est à qui ce chat ? Bordel ![/b]

[b][Mon Ami Ric Oré][/b]

[i]La roulotte est posée là au milieu des autres. Assise en tailleur, Lab tente un réveil. Quelques jours que ça dure cette histoire, rien à faire. Elle ne dort pas non plus, elle cherche comment et pourquoi elle est là. Elle cherche aussi sa destination. Elle sait comment tout ça va finir, mais aimerait qu'on lui comment y aller. Mais aller où d'abord ? Comment, pourquoi et où ? avec qui ? La tempète gronde dans son crane. Et puis ces histoires de dessous, de derrière ... mais d'où ça vient tout ça ? Jamais elle n'avait autant évoqué l'espace. Finalement, les dernières escapades avaient surement laissées des traces, la morue ça s'attrape, et quand on l'a on devient rose et on sent bon. Erk. Lab verifia la couleur de sa peau, mais se dit que peut être que quand on devenait rose, la vue était surement brouillée.[/i]

[i]Puis des cris. Une histoire de bordel. Des poings qui frappent contre la porte. Gwen ... Elle se transforme en Rasp ? Le Rasp ça s'attrape ? Lab ouvre la porte de sa roulotte, et justement elle le voit le Rasp, quitter le campement. Et comme la dernière fois, lorsque tous les autres avaient eux aussi déserté pour quelques temps, Lab referma aussitot la porte préférant ignorer. L'heure était au moins bien. Le bordel, ça pouvait l'être, finalement à quoi bon.[/i]


[b][Mon ami Ric Ard][/b]

[i]Une taverne où Lab se retrouve d'abord seule. Toute seule dans cette grande taverne. A coté c'est plein, mais finalement c'est aussi bien. Mais, si c'est plein pour elle, c'est plein pour d'autres et c'est donc logiquement que nous nous retrouvons à 10. Ca fait du bien de voir du monde. Mais on fête quoi en réalité ? Comment ? je comprends pas ce que tu dis ? Lab ? quoi encore ? Ah pas moi l'autre Lab ! ah d'accord. A la notre. Ciao tutti !![/i]

[i]Elle se sent fatiguée. Mais il faut encore attendre. Qui veut y aller ? Aller où ? Willy ... pffff, aux latrines Willy. Il faut encore attendre. Lab ce soir va encore essayer de se réveiller. Pas de ch'val, non. [/i]

[b]Ahl ? tu restes avec moi ?[/b]

[i]Lab sourit. Enfin. Il faut encore attendre. Elle est fatiguée. Bon sauvons Willy, enfin sauvez le, moi j'ai pas envie de faire de ch'val, je veux me réveiller d'abord. Bon d'accord, je vais le prendre le ch'val. Qui vient avec moi ? on va où ? J'ai bien fait d'attendre, je me réveillerai demain.[/i]

[b]Le lendemain à l’aube [/b]

Chercher dans la campagne, faire le hibou, tenter de rester concentrée, sentir qu’elle se referme sur elle-même encore une fois…Tssss…Tempête sous un crâne breton…La nuit s’est étirée dans un silence maussade du groupe qui prend conscience de sa vulnérabilité. L’un réclamant une taverne, l’autre rédigeant une défense, le dernier si prolixe silencieux en guidant la roulotte. Elle devant. Toujours aussi perdue, encore plus encore, déboussolée depuis quelques semaines à se combattre elle-même…Certains combats sont perdus d’avance dit on…Elle se concentre sur sa mission, pis c’est tout. L’aube semble vouloir enfin se lever, alors qu’elle fredonne doucement comme pour attirer enfin la chance à eux
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Bouba, Bouba, mon petit ourson…
Tu cours et tu glisses sur la pente pente raideeeeeee
Bouba Bouba fait bien attention….
De ne pas t’éloigner du chemin de la maison…

SINON CA ME FOUT EN ROGNE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [/b]

Oups..Sourire niais aux alentours…

Mes confuses…

Elle toussote.

[b]Bon les gens ??? petit dej ??? ça les fera peut arriver non ??? [/b]

Hop hop hop, et un et deux et trois , voilà son paquetage qui dévoile crèpes et autres cochonneries, de quoi refaire sourire les visages renfrognés qu’elle a devant elle. Elle prend sa besace pour y prendre un couteau et y découvre une lettre soigneusement pliée qu’elle prend du bout des doigts avant de la mettre dans sa poche. Elle s’installe pour manger et se retourne pour appeler le vagabond qui semble refuser de sortir de sa lethargie nocturne.

[b]HEHO !! tu viens manger oui ???Un sac vide ça tient pas debout….


MMMMMMMM…BOUM…

Boum ?[/b]

Gwen hausse un sourcil en le voyant vaciller et tomber de la roulotte. Elle se précipite vers lui et le retourne pour son visage. Le front brulant, le vagabond tremble de partout, plongé dans une semi inconscience qui ne présage rien de bon. Pensive, elle lui palpe le cou et se recule effarée par l’état de ses ganglions. Tudieu…ce serait sérieux ???Trop de fièvre, trop de vêtements…Elle enlève son mantel et lui découvre le coup et grogne en découvrant quelques petits boutons rosâtres, d’autres semblables à des cloques…

[b]Seigneur dieu !!! Tu vas tout me faire toi… A ton âge… [/b]

Puis se retournant vers les autres.

B[b]on euh…Monsieur est malade..Hum…c’est contagieux en plus. Et uhu…c’est pas le moment… [/b]

Elle soupire et remet de l’ordre dans les mèches trempées du malade à ses pieds , se retrouvant encore face à un dilemme qu’elle déteste. La mission et le chef…Son camarade et sa bombarde…Après la veille…Elle frise du nez et retourne le problème dans tous les sens et se relève en soupirant.

[b]Bon alors…Vous …Hmpf…Bouh là…Euh…Vous continuez. Devant là, vous me trouver le chef et les autres. Pis moi je vous rejoins après avoir collé cette andouille dans le monastère qu’on a croisé , au chaud. Il va être bien malade, et il lui faut des soins. Et je n’aurai pas le temps. [/b]

Elle baisse la tête honteuse d’elle-même. Le laisser derrière…une hérésie absolue ça…Mais pas d’autre choix. Elle le hisse péniblement dans la roulotte et fait marche arrière en pestant en breton sur les voies de Tote qui commencent à la canuler méchamment.