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 [RP] De la dévastation laissée par les brigands...

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Hurukay

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MessageSujet: [RP] De la dévastation laissée par les brigands...   [RP] De la dévastation laissée par les brigands... I_icon_minitimeMar 27 Avr - 21:37

Posté en gargotte Armagnacaise

Firielle a écrit

[quote]La veille, une bande de brigand appartenant à une organisation réputée redoutable et dangereuse, passait à l’action.

Cela faisait maintenant plusieurs jours qu’une forte présence d’étrangers sur la ville de Lectoure, inquiétait la maréchaussée Comtale et entraînait une forte mobilisation et mise à l’épreuve de nos défenses dans l’attente d’une possible attaque qui finalement ne vint jamais.

Au crépuscule de la nuit du XXVe jour du mois d’avril de l’an de grâce 1458, échappant à toutes précautions de défense prises par les autorités comtales, une horde de près de 25 sanguinaires brigands se déferla sur deux de nos belles villes d’Armagnac, Muret et Saint Bertrand de Comminges tombaient.

Muret et Saint Bertrand de Comminges, deux bourgs prospères prônant la liberté de religion et d’expression.

Au petit matin, lorsque les maires en place se rendirent à leur lieu de travail, ils y trouvèrent porte close. Une mairie calfeutrées de partout gisait devant eux, ou devrions nous employer les termes exacts, plutôt une forteresse impénétrable.
En effet les bandits dans la nuit, s’étaient barricadés à l’intérieur, rendant une attaque de jour impossible sous peine de rejoindre Aristote avant l’heure.

Sur les panneaux d’affichage public, une lettre de ces canailles trônait. Elle y expliquait le pourquoi du comment de la prise de mairie de ces brigands, on y retrouvait les mots « liberté, tolérance, noblesse ».
En résumé, en prenant les coffres de la ville, mais surtout les impôts récemment prélevés, ces crapules nous donnaient à nous pauvre peuple, une nouvelle liberté.

De quelle liberté parlaient-ils, comment pouvait-on rendre libre quelqu’un en lui ôtant le pain de la bouche, nous abreuvait-il d’un discours philosophique, incompréhensible du bas peuple, en sous entendant que c’était une liberté spirituelle dans le royaume de l’au delà ?

On ne libère pas un peuple, un peuple se libère lui même.

La journée suivant cet acte incompréhensible, les habitants d’Armagnac se levèrent, quand les droits du peuple sont violés, l’insurrection est pour lui le plus sacré et le plus indispensable des devoirs.

Tous répondirent oui à l’appel, tous furent présent face au risque de mourir, perdre la vie pour sa liberté est la plus belle des morts, pour la plus noble des causes, et tous, l’avaient compris.

La nuit tomba, les forces en présence, armes au poing foncèrent sur les bâtiments calfeutrés, criant de toute leur rage le mépris qu’ils portaient à la canaille qu’ils allaient affrontés.
Ce ne fut pas sans peine, ce ne fut pas sans courage, que les soldats de la liberté brisèrent les portes de la mairie, symbole de chaînes entravant leur libre arbitre.

L’entrée sombre de la bâtisse et le peu de lumière abreuvant son intérieur surprirent les assaillants, qui ralentirent leur course sanguinaire comme un seul homme.
Prudemment, les forces en présence s’avancèrent petit à petit, puis une folle colère s'empara de la foule réclamant justice.
C’est alors que tous, contaminée par cette férocité sauvage, reprirent leur assaut avec un acharnement d'une violence certaine.

Toutes les pièces furent visitées et revisitées, pas une n’y échappa, il vint pourtant en dernier la salle des coffres, s’accompagnant de la pire crainte des villageois, celle du pillage subi.

En effet toutes les vivres avaient été emporté par la raclure occupant jusqu’il y a peu les lieux, seul un peu d’argent gisait comme lot de consolation.

L'état des lieux put être effectué le matin même à la lumière du soleil de l'aube naissante. L'intérieur de la bâtisse ne ressemblait plus à rien, un saccage monstre restait seul témoin, laissant deviner la beauté d'antan de ces lieux enchantés.

La foule victorieuse pourtant, ne put se contenter de cette fausse victoire, elle réclamait vengeance et surtout justice.

Des cris dans les ruelles des villes retentissaient « L’hydre on aura ta peau », des graffitis dans le même genre couronnaient les murs du bourg.

Une envie de sang, une envie d’abominations parcouraient la terre d’Armagnac…

Tel fut perçu le passage de l’Hydre en notre beau Comté.
[/quote]
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Hurukay

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MessageSujet: Re: [RP] De la dévastation laissée par les brigands...   [RP] De la dévastation laissée par les brigands... I_icon_minitimeMar 27 Avr - 21:47

Sidhartha a écrit:

[b][u]St Bertrand, à l'aube du 26 avril...[/u][/b]

[i]J'avais quitté Al Alcazar et rejoins ma petite maison de St Bertrand pour quelques jours afin de travailler par moi même mon lopin de terre.

Ce matin là, j'avais donc délaissé le verger où la cueillette des fruits m'occupait la pluspart de mon temps pour récolter mon maïs.
Alors que je m'apprêtais à rejoindre mon champs pour mon labeur quotidien, j'appris stupéfait la prise de la mairie et de celle de Muret.


Je découvrais la déclaration qui avait suivit les attaques de SBC et de Muret, placardée sur un mur.[/i]

[table:3c81 border=0 cellSpacing=1 cellPadding=3 width="90%" align=center][tr][td][b]Citation:[/b][/td][/tr][tr][td:3c81 class=quote]À l’attention de l’Universalité des Hommes,
Et à celle de ceux qui se croient plus que ça,
En avertissement à ceux qui liront ou se feront lire,


Salut!

Cette nuit aura précédé l’aube soufflant le vent du changement, portant dans la brise et la bourrasque les cendres et les scories des feux allumés en Armagnac et Commines. Cette nuit, les mairies des villes de St Bertrand et Muret ont été laissées en proies aux flammes de la colère. Colère déclenchée par ceux qui se croient élus du Très Haut et prétendent choisir en Son Nom. En Son Nom, ils prétendent imposer les Voies d’Aristote comme seules véritables et poursuivre pour hérésie ceux-là même qui auraient l’audace de prétendre refuser ce chemin. Ces bûchers allumés cette nuit ne sont qu’un euphémisme des temps sombres à venir. Bientôt germeront partout les brasiers fils de l’intolérance et du mépris. Mépris de ces mêmes enseignements qu’ils prétendent nous imposer au nom du Droit Divin et de l’Ordre Établi.

Foutaises que tout ceci !

Vous les puissants qui vous lovez dans vos draps de soie et ne goutez au vin que dans des verres d’un cristal aussi froids que vos âmes calculatrices, souvenez-vous de ce que le Très Haut nous a appris et nous à offert : L’Amour et le Libre Arbitre. Ce sont là les deux fondements véritables de la Foy qu’il nous demande. N’avoir à l’âme que l’Amour, envers Lui, envers son semblable, envers soi, Amour qui n’est finalement que reconnaître à l’autre le droit d’exister tel qu’il est. Et le libre arbitre, la liberté de l’aimer et de l’honorer Lui à la façon que l’on est soi. Qu’importe le nom que l’on donne à la Foy quand elle est sincère. Mais tous cela, vous le méprisez comme vous méprisez la gueusaille toute juste bonne à courber l’échine, comme vous méprisez cette Foy que vous portez en croisade, confondant les Royaumes des Cieux et ceux des Hommes.

Alors, je vous le dis, réfléchissez-y a deux fois avant crier à l’hérésie ou au démon, prenez garde à ne trop plier le roseau qu’il ne rompt…… Si les Hommes sont un troupeau de brebis, choisissez les bergers que vous voulez devenir de peine de voir la forêt s’emplir de loups. Vient un jour où l’échine qui a trop plié se redresse avec violence et rejette ce qui l’oppresse comme une catapulte se débarrasse du poids de ses projectiles.

J’en appelle aux Hommes de tous bords. Dressez-vous contre l’infamie annonçant des périodes de ténèbres. Battez-vous pour conserver votre liberté, non pas celle de votre corps ou de votre esprit, mais celle de votre âme. Luttez pour ce don du Très Haut parjuré au nom d’une Couronne qui s’abreuve de votre sang !

En cette aube nouvelle, il n’appartient qu’à vous, Régnants, le choix du jour auquel elle donnera naissance. Mais si fait au Nom du Très Haut, vous empruntez les routes sombres de l’Intolérance, à chaque âme que vous condamnerez à brûler comme une torche éclairant le chemin, c’est une ville entière qui en payera le prix.

Pour un œil les deux, pour une dent, toute la mâchoire…...




Faict en terre d’Armagnac, le 25ième jour du mois d’Avril de l’an de grâce 1458

Chernaya Burya
dict La Bourrasque
Cœur de la Horde [/td][/tr][/table]

[i]Je restais bien circonspect en lisant ce semblant d'explication... Les assaillants semblaient vouloir pourfendre l'intolérance et frappaient l'une des villes les plus tolérantes du Royaume...

Etait-ce en réaction au menaces de croisade qui planait sur le sud ouest... si tel était le cas, ces assaillants ne devaient pas voir bien plus loin que le bout de leur nez car il offrait là aux fondamentalistes aristotéliciens une bonne raison de lever une armée et de marcher sur l'armagnac terre de liberté.

Etait-ce possible que des personnes soient aussi limitées dans leur pensée???

Plus j'y pensais et plus j'aboutissais à la conclusion suivante... Soit il s'agissait de simples d'esprit qui se cherchaient une occasion de répondre à leurs basses pulsions... soit il s'agissait d'une aussi basse manoeuvre des partisans de la croisade pour se trouver une occasion d'assouvir eux aussi de tout aussi basses pulsions...

Non vraiment non... de véritables défenseurs de la Tolérance n'auraient jamais agit de la sorte... Sidhartha qui avait justement rejoint l'Armagnac pour son esprit d'ouverture et sa tolérance se sentait déjà rattrapé par la bassesse humaine aux sombres reflets... ainsi tout éveil de tolérance serait entâché de sang et de noir...

C'est alors que mon attention fût attirée par d'étrange mouvement au marché...
Alors que certains marauds tenaient la mairie, d'autres s'adonnaient déjà à des échanges plus ou moins généreux près des étales...

Quelques hommes sortaient des denrées de la mairie et les échangeaient contre quelques écus, à d'autres de leurs comparses qui chargeaient des charettes de victuailles et autres denrées.

N'écoutant que mon intuition, je pris le risque de me fondre à ces voleurs. Remarquant que nombreux d'entre eux avaient le visage couvert, je relevai mon foulard sur mon visage et m'inséra dans la file.

Pains... lait... blé... laine... et un poireau....

Par ce subterfuge, j'arrivai ainsi à arracher à ces usurpateurs pseudo-libertaires quelques denrées. Certainement une goutte d'eau dans l'océan de leurs mauvaises intentions mais ce serait toujours ça de moins dans leurs avides gosiers et leurs sales paluches...[/i]
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