[quote][b]HÉÉÉÉ... Mais ! Non mais lâchez moi ! [/b]
[i]Il battait des pieds dans l'air. Deux gros bras musclés et poilus s'étaient glissés sous les siens et maintenant il flottait dans les airs à mesure qu'on le conduisait dehors. [/i]
[b]Pourquoi vous m'faites ça ! J'viens d'arriver, j'ai froid et j'ai mal au pied, je m'suis juste assis ! [/b]
[i]Les regards se tournaient vers lui. Offusqués, pincés, glaciaux. L'était beau le peuple Franc-Comtois en cette saison, avec ses lèvres toutes gelées, il ne faisait pas bon sourire. Les crevasses arrivaient vite !
[/i]
[b]Vous m'emmenez où là ? [/b]
[i]Le spectacle n'était pas beau à vrai dire. Ses frusques remontées par la position, présentaient au Franc-Comte un séant fort peu commun. Une vraie palette d'artiste... Du bleu, du rouge, du jaune ! un séant haut en couleur pour une sortie des plus remarquées.
Enfin, faut dire que le Franc-Comte, il avait encore de la chance; car le long de l'allée, ceux qui assistait à la scène avaient une vue bien moins charmante. Moins de couleurs, plus de broussaille. Et plus de... Enfin, ça faudra le demander aux gens présents.
Il se débattait le bougre, il gigotait... Mais rien n'y fit. Quelques instants plus tard, on le jeta par la porte, le mur d'en face se rapprochant dangereusement, il eu juste le temps de crier une dernière fois avant de s'y assommer : [/i]
[size=18]COMTOIS, TOI MÊME ![/size][/quote]